1/ Comment voyez-vous la place de la Commune dans l’organisation institutionnelle et la vie publique ? quel rôle pour l’intercommunalité ? la taxe d’aménagement doit-elle rester aux communes ?
La commune est un échelon clé, celui du quotidien. C’est le terrain le plus immédiat pour favoriser une implication de proximité des habitants en étant soucieux du fonctionnement démocratique local. C’est également à cet échelon de proximité que se joue la cohésion sociale et territoriale. Nous soutenons aussi l’intercommunalité. C’est une échelle pertinente et favorable à une meilleure gestion des compétences environnementales (air, eau, énergie, sols, transports) et aux projets de développement territoriaux. Il est important cependant que les citoyens s’en emparent et que soient corrigées les mauvaises méthodes qui ont contribué à une construction souvent peu comprise et éloignée des habitant-es. Pour développer une culture commune et une citoyenneté intercommunale, il est indispensable de créer des instances participatives où les habitants seront impliqués et informés des choix qui les concernent. C’est pourquoi, toutes les formes de démocratie locale et inclusive doivent être déployées à cet échelon (conseils citoyens, forums thématiques, réunions publiques d’informations et de concertation…) notamment sur des projets structurants comme les infrastructures de transports, les projets d’urbanisme, de développement économique tout ce qui relève des projets structurants.